de la compétence à l'apprenance
Face au paradoxe de la montée des besoins en compétence dont la production est assignée à la formation des adultes, et de l'idée généralement admise aujourd'hui que c'est le sujet apprenant qui construit ses compétences, ce qui sous-tend une nécessité pour ce dernier de son l'autoformation, l'ingénierie pédagogique en formation des adultes devra concevoir des dispositifs pédagogiques davantage orientés vers l'apprentissage autodirigé.
En accompagnant l'apprenant dans le développement de sa capacité d'autonomie et de responsabilité dans l'acte de sa formation, ce dernier sera davantage enclin à une réelle appropriation des savoirs et pourra développer ses compétences de façon pertinente et efficiente. Par ailleurs, il sera davantage en mesure de répondre aux injonctions d'une économie centrée sur le savoir et les compétences, et de surcroît en constante évolution.
Cette pratique d'apprentissage, axée sur la dimension motivationnelle (volonté d'apprendre) et métacognitive ( le savoir apprendre, "apprendre à apprendre"), renvoie à la notion de l'apprenance (P. Carré. 2005) qui illustre le nouveau rapport au savoir.
Quelle que soit la formulation choisie, qu' il s'agisse de l' autorégulation des sujets sociaux (Bandura. 2003), de autodétermination (Decy & Ryan ) ou l'auto-directivité (Carl Rogers), cette capacité à prendre en charge sa formation tout au long de sa vie requière pour l'individu une posture de sujet à la fois autonome et responsable de son apprentissage mais aussi une certaine ouverture au savoir. Dans cette perspective, P. Carré considère que l'apprenance est la réponse, sur le plan individuel, à l'orientation vers la formation tout au long de la vie et l'enjeu majeur de nos temps modernes.
En accompagnant l'apprenant dans le développement de sa capacité d'autonomie et de responsabilité dans l'acte de sa formation, ce dernier sera davantage enclin à une réelle appropriation des savoirs et pourra développer ses compétences de façon pertinente et efficiente. Par ailleurs, il sera davantage en mesure de répondre aux injonctions d'une économie centrée sur le savoir et les compétences, et de surcroît en constante évolution.
Cette pratique d'apprentissage, axée sur la dimension motivationnelle (volonté d'apprendre) et métacognitive ( le savoir apprendre, "apprendre à apprendre"), renvoie à la notion de l'apprenance (P. Carré. 2005) qui illustre le nouveau rapport au savoir.
Quelle que soit la formulation choisie, qu' il s'agisse de l' autorégulation des sujets sociaux (Bandura. 2003), de autodétermination (Decy & Ryan ) ou l'auto-directivité (Carl Rogers), cette capacité à prendre en charge sa formation tout au long de sa vie requière pour l'individu une posture de sujet à la fois autonome et responsable de son apprentissage mais aussi une certaine ouverture au savoir. Dans cette perspective, P. Carré considère que l'apprenance est la réponse, sur le plan individuel, à l'orientation vers la formation tout au long de la vie et l'enjeu majeur de nos temps modernes.